De 2008 à 2019 : de l’AFMdT à la FNMT
Création de l’Association Française du Management de Transition (AFMdT) en 2008 : 6 acteurs du Management de Transition ont décidé, en 2008, de se retrouver pour évoquer leurs pratiques, échanger sur le marché et ses évolutions. Il est rapidement apparu de ces échanges un besoin d’exposition de la profession, de structuration du secteur et d’explication de ce qu’étaient la singularité et la valeur ajoutée de ce métier. Les 2 produits de cette réflexion ont été : une charte et un référentiel qualité.Dès lors les membres fondateurs ont décidé de transformer cette association en une fédération (2011) en créant la Fédération Nationale du Management de Transition (FNMT) en 2011. D’abord centrée sur les EMT, la fédération a décidé de s’ouvrir sur son écosystème (associations de managers, portage salarial…). Son objectif initial était de donner plus d’ampleur, par le recrutement de nouveaux adhérents aux actions initiées par la FNMT, pour donner plus de visibilité à notre métier, par un accroissement de ses moyens tout en essayant de promouvoir les actions portant sur la qualité.
La FNMT a également souhaité se saisir de 2 sujets clés :
- Évaluer le marché français, ce qui n’avait jamais été fait auparavant (étude FNMT XERFI publiée en 2017)
- Pratiquer l’ouverture en lançant les premières Assises Nationales du Management de Transition qui ont réuni une centaine de participants (novembre 2019) et les premières tables rondes à thèmes, toutes organisations ouvertes également aux non-adhérents.
Cette politique d’ouverture s’est traduite également par le lancement des discussions avec le Syndicat National du Management de Transition (SNMT), autre organisation créée également en 2008, œuvrant sur les mêmes thématiques.
De 2008 à 2019 : le SNMT
Le syndicat national du temps partagé et du management de transition (STPMT) a été créé en septembre 2008 par Jean de Sevin et Bertrand Riedinger tous deux convaincus de l'importance grandissante et irréversible du travail en mission. Ce syndicat est constitué à sa création de sociétés de management de transition, de travail à temps partagé et d'associations de managers de transition.En 2009, le STPMT décide de se recentrer exclusivement sur sa vision première : le Management de Transition. Le STPMT devient SNMT (Syndicat National du Management de Transition). Il décline sa mission en deux volets :
- Contribuer à créer un véhicule ou un dispositif propre à construire et promouvoir une vraie reconnaissance du Manager de Transition,
- Participer à la promotion et au développement de l'Emploi.
Ainsi sont définis le profil du manager de transition et le code de déontologie qui engage les sociétés adhérentes envers les managers qu'elles emploient. Deuxième volet de sa mission, le rayonnement et l'établissement de ce nouveau métier auprès des différentes parties prenantes. Sont ainsi approchés les pouvoirs publics (Ministère du travail, ASSEDIC, Régions...) comme les managers de transition en fonction ou en devenir.
En 2011, le SNMT initie avec l'université de Paris Dauphine le premier cycle de formation certifiante des managers de transition. Cette formation sera reprise de concert avec la FNMT en 2016 et donnera lieu à la création de l'Institut de Formation au Management de Transition (IFMT) un des éléments les plus fondateurs du rapprochement des deux entités au sein de France Transition.
2019 : création de France Transition
L’accord final de rapprochement entre les 2 organisations s’est traduit par la création de France Transition, la Fédération des Acteurs du Management de Transition en novembre 2019. La profession est maintenant représentée par une organisation unifiée.Ce rapprochement a été construit dans une dynamique forte reposant sur une volonté tout aussi forte des parties : représenter la diversité des acteurs du Management de transition. Ainsi les statuts de la nouvelle organisation ont été modifiés pour que chacun y trouve sa place y compris au sein du Conseil d’administration.
La mise en place d’actions concrètes, la politique d’ouverture de la Fédération, la visibilité donnée au métier, l’unité de représentation de la profession ont produit leurs effets en termes de nouvelles adhésions.